Un week end a Singapour.

Lundi, 19H, tout le monde est parti, mais je profite de l’ordinateur pour vous raconter mon week end.

Lever assez tardif samedi matin(enfin après-midi), a peine dérange par l’orage de 10H.
Je décide alors de me rendre au Jurong Bird Park. Quelques stations de MRT et un bus plus loin, me voila face a l’entrée du Parc. Les oiseaux sont très jolis et très diversifies .Ils ont l’air en tout cas d’être bien traites. Mais le plus remarquable dans cette visite est les deux spectacles qui sont donnes. Le premier gentillet permet de voir des oiseaux de toutes les couleurs et qui jouent au basket, qui chantent (si si) et qui viennent voir les gens du public. C’est mignon tout plein, mais c’est surtout pour les enfant. Direction alors le spectacle consacre aux rois des airs : les aigles et les vautours. La c’est très impressionnant. Les oiseaux rasent les gens du public et j’ai bien cru par deux fois que j’allais me payer un aigle dans la tronche. Une visite très plaisante même si un peu chère.
(je mettrais des photos plus tard)

Le soir, direction le Zouk, une des boites a la mode. Un orage d’une violence rare nous a même force à rester à l’intérieur plus d’une heure… Très bonne soirée passée en compagnie de Charlene, une fille du labo.

Dimanche matin (enfin toujours après midi), je décide de me rendre au Mc Ritchie Réservoir, une réserve naturelle et un réservoir artificiel d’eau. Le lieu est répute pour son pont suspendu qui permet de voir de très haut une foret de type tropical. Apres avoir marche près d une demi heure pour atteindre l’entrée, je commence la randonnée qui fait 5 km. Tout commence bien, on longe un lac, le soleil brille, les oiseaux chantent. Arrive un moment ou l’on rentre dans la foret. Un panneau indique d’ailleurs qu’a partir de la, chacun est responsable de sa sécurité. J’aurais du me méfier : L’orage de la nuit précédente avait transforme les chemins en toboggans boueux. Avec mes petites tennis aux pieds, j’ai plusieurs fois frôlé la catastrophe. Apres l’ascension, j arrive enfin au pont suspendu et profite du spectacle.

Puis arrive la descente vers la ville. Et la j’ ai du me tromper quelque part, puisque j ai du faire encore 11 km pour revenir au point initial, 11 km avec les pieds trempes par la traversée d une rivière…C est donc épuise que je suis retourne chez moi. Résultat de le journée: chaussures et pieds foutus.
Le soir, je suis allé dîner avec Alex dans le quartier malais. Rien d’exceptionnel si ce n’est que nous avons goûte le durian. Ce fruit dont l’odeur est telle qu’il est interdit d’en transporter dans le MRT ou d’en emmener dans les hôtels, est nous a-t-on dit délicieux, une fois qu’on a ose le goûter. Résultat non concluant : nous avons trouve ca horrible et le reste a fini dans un égout…

Voila pour mon week end. Merci a ceux qui sont arrives jusqu’ici.

Pluriethnicite de Singapour.

Singapour compte 77 % de chinois, 14 % de malais, 7% d’indiens et 2% d’eurasiens. Cette diversité de population se traduit par 4 langues officielles qui sont donc pour ceux qui suivent le chinois, le malais, le tamoul et l’anglais. Cette diversité de population fait l’originalité de la ville. Ces quatre cultures se côtoient donc dans la ville.
Mais des quartiers spécifiques a chaque culture sont naturellement apparus au cours du temps:
Little India, Chinatown, arab street ou encore le quartier colonial. On trouve dans ces quartiers de nombreux temples ou restaurants.

La différence entre la city et ses grattes ciels et ces quartiers antiques est saisissante. Un dépaysement assure a quelques stations de MRT.

Les moyens de transport:

Le Mass Rapid Transit est le métro local. Il est très moderne et entièrement climatisé. Il y’ a trois lignes qui desservent l’île. Les prix sont plus q’abordables, puisque le trajet coûte de 66 SD à 1.33 SD (de 33 centimes à 67 centimes d’euros) selon la durée du trajet. Tout le monde possède ici un équivalent du pass Navigo parisien, la EZ limk Card qui est indispensable ici. Attention, il est interdit de boire ou de manger dans le MRT (500 $ d amande), mais il est encore plus interdit de transporter du durian (je ferai un article dessus un de ces quatre) sinon, 1000 $. Il est à noter que les singapouriens sont très portes sur la sécurité et des clips sur le terrorisme passent en boucle dans le MRT, appelant chacun à la vigilance

Pratique et économique, le réseau souffre cependant d’une très faible densité et certaines zones ne sont même pas couvertes. De nombreuses lignes de Bus sont là pour compenser ce défaut. Les prix sont inférieurs a ceux du MRT. Les bus sont tous assez confortables e pour la très grande majorité climatises.
Les taxis sont une alternative pratique, rapide et très abordable en comparaison avec Paris. Ce faible prix est d ailleurs étonnant lorsque l on sait que posséder une voiture a Singapour est un luxe : L essence est au même prix qu en France, mais les voitures sont taxées a l achat. Ainsi, pour chaque voiture achetée, un tiers du prix d achat est redevable a l état. Ensuite, beaucoup de routes sont payantes et le parking est systématiquement payant, même la nuit. Le problème du taxi reste de se faire comprendre par le chauffeur qui ne parle pas toujours anglais.


P.S : il y a un orage en ce moment meme.

De l utilite d avoir un parapluie.

Parlons un peu du climat à Singapour. Je commencerai par citer quelques lignes du Petit Futé, l’espèce de guide du routard qui nous sert ici même : « Climat. Tropical, chaud et humide. On pourrait dire que Singapour ne connaît qu une saison avec une courte période de pluie. Il pleut e moyenne 19 jours en décembre, 18 en novembre (le mois le plus nuageux) et 17 en Janvier. Ce sont les trois mois de la saison des pluies. Durant le reste de l année, il pleut de manière sporadique sans que cela ne perturbe le quotidien. Ce sont de grosses pluies limitées dans le temps, mais qui peuvent être parfois impressionnantes.».

Nous sommes là depuis 16 jours et devinez quoi : Pas un jour sans qu’il ne pleuve et en prime de superbes orages aux éclairs aveuglants et au sons assourdissants. Heureusement, la plupart de ces pluies se déroulent en pleine journée alors même que nous nous tuons à la tache dans notre laboratoire.(Les skybridges de Biopolis nous permettent d’ailleurs d’éviter la furie de la nature pour aller au food center du coin. (Ils ont vraiment pensé à tout :)). Le temps est donc très chaud et très humide. Cela pose problème pour faire sécher mon linge que je lave dans ma petite salle de bain. Trois jours pour faire sécher un T Shirt. Heureusement, le soleil se montre de temps en temps :).

En parlant du mauvais temps, il a plu toute la nuit et ce matin de plus belle. J ai donc sorti l arme ultime: le magnifique K way de l X. J étais le seul abruti sans parapluie dans la rue.

Conclusion: Ce soir je m achète un parapluie ou deux.

Les food courts

Singapour offre une diversité de nourriture impressionnante. Manger est le premier plaisir des singapouriens. On trouve de la cuisine chinoise, indienne et malayo-indonnesienne. On trouve également les principales chaînes : McDonald’s, Burger King, KFC, Pizza Hut, Starbucks Coffee…
On trouve des food centers partout dans la ville (trois à moins de 3 minutes de ma chambre). Ce sont des espaces communs où se succèdent des séries de stands qui proposent des cuisines variées et surtout à des prix très bas (de 1 à 3 euros le repas). On retrouve toujours les mêmes stands : chicken rice, honk kong noodles, yong tau foo, indien, malais, western food… Chacun devrait pouvoir y trouver son bonheur. L’hygiène est irréprochable. Un seul défaut : tous les plats sont à base de riz ou de nouilles. La saturation est à prévoir.

Ilot de Sentosa

Sentosa, l’île de la paix et de la tranquillité, n’a pas toujours porte ce joli nom. Elle fut d’abord appelé Pulau Blakang, c’est à dire île de la mort. Elle servait en effet autrefois de repères aux nombreux pirates sillonnant les environs et qui s’en servait comme cimetière pour leurs victimes. En 1968, c’est une zone militaire, mais le gouvernement la choisit pour en faire une station estivale du genre Disneyland. Complètement artificielle de ses plages à ses attractions, l’île offre toutes sortes de possibilités pour les touristes et les locaux.

Cette description alléchante ne fait pas du tout l’unanimité chez les différentes personnes interrogées. C’est donc vers l’inconnu que nous nous lançons ce samedi avec Alexandre et Marie Jean qui lui fait son stage à NUS (National University of Singapour) en mécanique des fluides. En descendant du MRT à Harbour Front, nous prenons donc la navette orange qui nous mène sur l’île. Une fois débarqués, l’endroit semble plutôt paradisiaque : plage de sable fin, cocotiers, eau de mer d’un bleu azur. Le rêve quoi….
Mais c’est aussi là que l’on se rappelle que Singapour est un des premiers ports mondiaux et le premier centre de raffinage pétrolier. La plage est donc défigurée par la présence de centaines de pétroliers et de navires marchand ayant jetés l’ancre à quelques encablures de la plage. Bon heureusement, il y’a toujours possibilité de trouver un coin de plage isolé et caché de ces affreux bateaux.

Direction the Underwater World. Un magnifique aquarium très original : Une touch poul permettant de toucher toutes sortes de poissons, un tapis roulant transportant le visiteur sur une centaine de mètres dans un tunnel. Visite à ne pas rater

Le fort Siloso, vestige de la seconde guerre mondiale permet d’aborder l’histoire de l’île depuis la colonisation anglaise.

Après un repas hors de prix dans un des restos du coin, nous avons assisté à un spectacle de dauphins roses.
On a même la possibilité de se trouver sur le point le plus au sud du continent asiatique. La grande classe non ?

Au final, une très bonne journée, mais un peu épuisante. Un lieu à ne pas rater si on est dans le coin.

Le laboratoire

Parlons un peu de la raison principale de ma présence en ce lieu exotique. Je suis affecte dans un laboratoire d immunologie qui travaille sur les tumeurs. Le laboratoire fait partie d un ensemble qui se situe a Biopolis. Cet ensemble flambant neuf se compose de nombreux bâtiments tous relies les uns aux autres par des skybridges. L ensemble est très joli et surtout très bien équipé. Les chercheurs ont même du mal a trouver assez de place pour stocker toutes les machines (Au contraire de la France, ou les chercheurs courent derrière l argent). Je travaille dans le bâtiment Proteos. Nous sommes affectes dans le laboratoire du professeur Abastado. L équipe est compose d une majorité de français (cherchez l erreur) et est fort sympathique. On fait plutôt bonne impression jusque la, pourvu que ça dure. Je travaille sur des tumeurs issues de souris. Le but est d identifier les cellules du système immunitaire qui interviennent dans le développement des tumeurs afin d envisager des traitements. Le projet devrait a terme permettre de sauver des vies.
Mon principal travail consiste en ce moment a réaliser des PCR( pour ceux que ça intéresse, il s agit de la technique employée par la police judiciaire pour trouver les méchants avec un peu d ADN). Une photo de moi en action. A vrai dire, les photos sont interdites et celle ci a été prise dans l urgence : l'oeil expert remarquera que je ne porte pas de gants! C est mal!! Faut que j évite de la mettre sur mon rapport celle la.

En bref, on a l opportunité de faire pas mal d expériences, qui coûtent quelques centaines d euros et qui sont utiles a l'avancée de la science. Si vous voulez plus d explications scientifiques, n hésitez pas a me demander.

Ma chambre

Très rustique, mais avec l’essentiel :Un lit, un oreiller et surtout un ventilateur !! Très utile pour ne pas être une fontaine sur pattes. Les premiers jours on été assez tendus avec Catherine la proprio, qui était très a cheval sur l’administratif. Mais une fois tout payé et tous les papiers donnés, elle s’est avérée être charmante et très serviable. Je n’ai malheureusement pas de réseau wifi à portée dans la chambre, mais en bas de l’immeuble si, en cas de besoin. Je suis à dix minutes du MRT, le métro local, station Clementi, et j’ai plein de commerces à proximité dont plusieurs food centers (voir plus loin). En bref, tout ce qu’il faut pour survivre pendant le stage.

Premières impressions sur Singapour :

Premier contact avec ce pays : L’aéroport de Changi International. Très bel aéroport et surtout très efficace. Aucun temps d’attente que ce soit aux douane ou aux bagages. Il est d’ailleurs réputé pour être le meilleur aéroport du monde. Direction le taxi avec Alexandre qui est arrivé 15 minutes après moi. Les taxis sont impeccables et peu chers. Le climat est chaud et humide, ce qui est plutôt désagréable. Ce qui est aussi surprenant et le nombre de chantier qui tournent 24H sur 24. Ça n’arrête pas ! Les transports sont vraiment peu chers et modernes. La ville est conforme à sa réputation: Propre, moderne, très verte. Premières impressions à confirmer.

C'est parti

Allez je me lance dans l’aventure blog maintenant que j’ai un accès permanent a Internet au laboratoire. J’ai même MSN donc si vous êtes matinaux, n’hésitez pas à vous connecter.
Je vais essayer de résumer mes deux premières semaine ici dans les quelques articles qui suivent. Ensuite j’essaierai de faire des MAJ régulières. N’hésitez pas à laisser des commentaires ;). Désolé pour les absences d accent et d apostrophe, clavier anglais oblige...